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l'addiction :
L'addiction aux réseaux sociaux génère souvent un repli sur soi. Quel paradoxe pour des réseaux prônant la sociabilité, la solidarité et la rencontre. Le danger de cette addiction est de couper l'utilisateur complètement avec la réalité jusqu'à ne plus sortir de chez soi, ne plus voir ses proches. C'est un effet boule de neige observé chez les utilisateurs les plus faibles. Ce sont des conséquences réelles à prendre en compte. Certaines personnes consultent en moyenne les réseaux sociaux de 5 à 6h par jour et plus. D'autres, à l'aide de leurs téléphones portables se sentent obligées de communiquer à propos de chaque action importante de leur journée, tout ceci dans le but de montrer qu'on est le premier à remarquer l'inédit ou pour se faire connaître.
Ainsi, l'utilisation excessive des réseaux prend une place trop importante dans la réalité et en éloigne les individus.
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Une forme de contrôle social par les réseaux.
Chacun se doit de posséder un réseau social : c'est devenu une évidence dans la tête des jeunes, c'est un coup de maître venant des administrateurs. Il y a une pression importante de la part des jeunes sur ceux qui n'ont pas de réseaux sociaux. C'est devenus un outil indispensable, c'est un effet de mode : celui qui n'en possède pas est exclu. L'image de soi que l'on donne sur son réseau, tout le monde la regarde et la juge. Il faut être conforme aux représentations et idées qui sont à la mode. On apprend à connaître les autres à travers ces réseaux sociaux mais s'ils ne sont pas conformes on les rejette. En ce sens facebook « opère un profond bouleversement sociologique en redéfinissant les frontières du public et du privé. »
(Réf : https://homosemiotikus.wordpress.com/2009/07/16/reflexions-sociologiques-sur-les-usages-de-facebook/ )
Là où les réseaux sociaux deviennent vraiment dangereux c'est à cause de la transparence totale ; certains y déballent des aspects intimes de leur vie privée cela à pour effet que tous le monde sait tout de chacun et de tous. En fait il s'agit d'un contrôle social organisé, qui repose sur l'affichage personnel. C'est un danger important qui laisse à penser au livre 1984 de Georges Orwell : « Big Brother is watching us. » Olivier Ertzscheid compare Facebook à Globalia de Christophe Rufin pour lui c'est : « Un univers au mieux carcéral, au pire concentrationnaire »
(Réf : https://www.bertrandkeller.info/2010/05/06/2430-reflexion-sur-la-vie-privee-avec-facebook/ )
Facebook provoque de nombreuses polémique vis à vis de sa base de donnés. Les administrateurs savent ta date de naissance, ce que tu dis à tes amis, tes loisirs, tes goûts, ta scolarisation etc. « Un trous de cerrure virtuelle par lequel les uns espionnes les autres et vise vers sa. »
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Des possibilités de manipulations
Certaines personnes utilisent les réseaux sociaux pour assouvir leurs délires. Rien de plus simple pour quelqu'un de pervers de se faire passer pour un autre aux yeux de cette réalité virtuelle. Personne ne sait qui se cache vraiment derrière le clavier : cela donne l'impression à certains utilisateurs d'être protégés et les autorise à réaliser des actions qu'ils ne se permettraient pas dans la réalité. Tout est possible sur ces réseaux, ce qui a provoqué à leur création de nombreuses attaques perverses et pédophiles.
Par ailleurs, des gens savent très bien utiliser ces réseaux pour faire régner leur loi, ils peuvent détruire une vie sociale ou la faire avancer, pour cela il suffit de répandre une rumeur concernant une personne. Ces informations sont alors directement répercutées dans la réalité et transforment ainsi les réseaux en armes. Cachés par l'ordinateur ces personnes sont capables de tout, s'appuyant directement sur les atouts d'Internet.
Ce genre de manipulation est très fréquent, elles peuvent être d'une importance telle, qu'elles peuvent pousser certain jeunes au suicide ou à la dépression.
(Réf : https://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/03/28/online-blues-comment-facebook-peut-rendre-depressif/ )