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Les protections légales :
Rien n'empêche, en cas de harcèlement ou d'abus de droit à l'image, de faire appel à la loi et de porter plainte. Il y a très peu de plaintes car cela se passe dans le cadre des loisirs et les actes de malveillances sont banalisés et considérés comme anodins. C'est donc très compliqué pour un jeune de faire la part des choses. Par ailleurs, aucune loi ni règle n'a été instaurée pour légiférer sur ces réseaux sociaux qui, de leur côté prônent la liberté d'expression. Les réseaux sociaux constituent un monde virtuel avec très peu de limites. Cependant, l'Etat à travers la CNIL intervient dans la prévention. La charte de la CNIL déclare que : « L'informatique doit respecter l'identité humaine, les droits de l'homme, la vie privée et les libertés. » (Réf : site officiel de la CNIL 20/02/12 https://www.cnil.fr/ )
Les actes de la CNIL se limitent à des actions d'information, de préventions, d'incitation à la vigilance. On peut se demander qui est attentif à ces recommandations au moment où on se connecte sur son réseau ?
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Un exemple de militantisme.
Certaines personnes tentent des actions car dans certains collèges ou lycées ces réseaux sociaux sont devenus de véritables fléaux. Certains CPE semblent dépassés car il leur appartient gérer les conséquences sur les élèves de ce qui se passe dans ces mondes virtuels. Pour prévenir ces conflits certains proposent des actions de prévention. Elles consistent par exemple à créer un forum « théâtre de l'opprimé » où élèves et professeurs sont conviés à participer et peuvent discuter du problème. J'ai interviewé un organisateur, Willy Nègre, de ce type de forum qui prévoit le 22 mars au lycée Rostand une intervention de ce genre.
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La nécessité d'une éthique personnelle.
Chaque personne a une éthique personnelle, elle est plus ou moins sensée et plus ou moins consciente mais nous avons tous nos limites. C'est peut-être là que les réseaux sont un danger car protégé derrière un ordinateur on peu facilement être tenté d'aller trop loin. Chacun est pris entre des tensions différentes : d'une part, l'utilisation des réseaux donne un sentiment de toute puissance, nous relie avec le monde entier permet tous les fantasmes, d'autre part arrêter se contenir peut être très frustrant, c'est la conscience, le sens moral, l'éthique, qui font pencher la balance d'un côté ou de l'autre. On peut comprendre qu'à chaque connexion il risque d'y avoir un « combat » pour réussir à s'arrêter.